Des produits cosmétiques à base de fruits ‘’moches’’

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La gamme de produits ‘’Pulpe de Vie’’, s’est basé sur l’économie locale. C’est ce qui a permis la création d’une gamme de produits à base de fruits ‘’moches’’ bio et provençaux. La gamme de produits est l’œuvre de Julie, une créatrice de Bio Provence.

Utiliser des fruits et légumes pour faire des produits cosmétiques

De nos jours, dans bon nombre de salles de bains, on peut voir les produits bio s’entasser sur les étagères. D’un autre côté, les fruits et les légumes sont rangés dans le réfrigérateur dans l’attente d’être consommés. La créatrice qui est propriétaire de la société Bio Provence est partie de concept pour lancer sur le marché du cosmétique bio pour femme, la gamme de produits ‘’Pulpe de vie’’.

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Elle vise à la commercialisation d’une gamme de produits qui sont faits à partir de fruits frais provençaux. Il s’agit d’un type de produit cosmétique qui, en plus de garantir la bonne humeur aux femmes, participe à la protection de l’environnement. Le concept de la création du produit a débuté à Marseille, en 2008.

La Provence : le meilleur endroit pour réaliser les produits

C’est lors de son séjour en 2008 que Julie a imaginé avec son amie Mélanie la création d’une gamme de produits qui serait basée sur la bonne humeur. Julie raconte qu’elle voulait apporter plus de joie dans les salles de bain avec le nouveau produit qu’elle envisageait de mettre sur le marché.

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Les deux amies ont donc choisi la Provence, qui disposait de vergers fabuleux. Des noms excentriques ont été donnés aux produits pour attirer la clientèle. Tel est le cas du gommage à l’abricot qui porte le nom de ‘’Gratouille-moi’’, ou la brume anti âge à la figue ‘’Danse de la pluie’’.
D’autres produits sont proposés comme ‘’Shake me Baby’’. La majeure partie des produits présentés sont réservés aux femmes.

Des produits cosmétiques pour lutter contre le gaspillage

Julie dit travailler en partenariat avec les producteurs locaux. C’est un partenariat gagnant-gagnant, puisqu’elle rachète leurs invendus ou les fruits et légumes ‘’moches’’. Les produits abîmés par la grêle ou la tempête peuvent aussi servir à la réalisation des produits. Comme l’explique Julie, il s’agit de fruits dont les grandes surfaces ne veulent pas.
Son ambition est de rechercher des boutiques qui pourront assurer la revente de ses produits. Elle vise également à exposer ses produits dans les commerces de fruits locaux et de commerces régionaux.

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